Le jaune l’habille de la lumière du levant. Comme celle qui couvre les chardonnays de sa chaleur de fin de journée. Le fruit, de l’attaque à la fin, joue avec vos papilles. Le milieu de bouche est juteux, de grande densité il faudra le laisser respirer dans une carafe à décanter avant de le servir. Il bénéficie des mêmes conditions d’élevage que «Les Clos».
Son jus jaune « peau de citron » exprime de fines volutes de zestes de lime et de citron vert. Sa texture est semblable à une soie liquide enveloppante et salivante a souhait. Sa maturité de fruit en fait un vin racé qui se goûtera aussi bien jeune qu’après deux ans de cave.
Au voile doré et lumineux du jus répondent de fines notes de zestes de citron. Au palais son approche bourguignonne livre une rondeur « cotonneuse » qui emprisonne la langue dans une gangue de fruit jaune. Sa final saline rappelle ses origines kimmérdigiennes.
C’est vêtu d’une lumière vive comme la peau d’un citron jaune que Vaudésir se présente. Parfumé de la fleur de vanille et de l’orchidée. Sa texture d’abord ronde glisse vers une saveur verticale la large finale salivante.
Ce grand cru a dompté ce millésime solaire pour distiller une offrande olfactive de lys et d’aroma. Puissant sans être lourd sa saveur musclée de citron a affiné son acidité dans une matière qui trace un chemin horizontal en bouche. Vous pourrez le servir sur un turbot au beurre blanc ou le laisser dormir 4 a 5 ans en cave.
La marne coquillère du lieu s’affiche dès le nez avec une touche de vétiver sous une parure dorée comme les blés. Son attaque grasse est retenue par une saveur florale de rose ancienne. Sa finale est longue et tient la bouche en haleine. Voilà un grand cru qui fera date et que tout amateur devra mettre dans sa cave.
Son liquide doré accroche le regard tandis que le nez s’exprime sur une dominante de vétiver. D’abord serré en bouche sur la roche calcaire il accroche les papilles par sa matière à la fois puissante et déliée. Il est déjà plaisant mais sera à son sommet en 2018.
Jaune et étincelant comme un soleil cette cuvée se drape dans un boisé franc qui évoque la douceur d’un tilleul en fleurs. On retrouve le tilleur dans une saveur sucrée de pollen et une finale plus longue que large. Déjà plein il atteindra son apogée fin 2105.
Habité par une robe dorée aux reflets de citron il exhale un bouquet d’iris avec une touche délicate de vanille. Au palais il se dévoile harmonieux et aérien par son équilibre entre deux beaux fruits mûrs (poire et nectarine blanche) et s’étire en longueur dans une saveur saline qui signe son terroir.
Les vendanges tardives (en octobre) renforcent le caractère complet et vif d’un terroir de grand cru ou la salinité du vin domine. L’expression du pamplemousse rose glisse en bouche dans une finale piquante. Il est déjà accessible mais saura patienter encore 5 ans pour être complètement épanoui.
