Ce premier cru prend place dans la partie la plus nordique de la rive gauche du Serein. « Vallée du Roi » ou « Bois du Roy » ou encore « Beau Bois » les hypothèses sur son nom sont légions. La plus probable serait celle d'un vigen associé à un patronyme local ayant vécu là, la famille Rouard.
Ourlé d’un jus au vert vif, il respire le parfum capiteux des roses fanées d’un pot-pourri. Sa trame est fluide puis se nervure avec élégance. Corseté par sa colonne vertébrale de calcaire il délivre un retour salin net. Votre plaisir sera évident.
Une tranche de citron jaune habille le jus de ce Chablis royal. Avec cette cuvée vous trouvez la pure expression d’un terroir de premier cru. Notes de fleurs d’eau (iris, nénuphar…) et boisé tout en filigrane laisse transpirer la fameuse minéralité chablisienne. Sa fin de bouche vous emporte d’une rive à l’autre du Serein avant de vous donner envie de repartir.
Caché derrière une parure lumineuse Beauroy développe des senteurs de fleurs d’eau (iris, nénuphar…), a la fois puissant en bouche mais aérien dans sa finale il se pose sur la langue comme un oiseau sur un fil. Que vous n’aurez pas envie de le voir partir...
C’est parfumé de muguet et de genêt que Beauroy se présente sous un habit de lumière. Sa nature forte impressionne les papilles. Gras sans être lourde sa matière fait le tour de votre palais avant de libérer la minéralité du sol.
