Comme un vin monopolistique ce petit est issu d’une grande terre de 2,20 hectares. Un élevage de six mois de cuve en inox lui conserve cette fraîcheur d’agrumes à nul autre pareil. Celle d’un chardonnay libre dans son expression.
Élégamment parfumé des fleurs des près on se promène nez en l’air comme une papillon fleurant le pollen. Son début de bouche rond glisse vers une texture riche du jus « coquille » d’huitre du Chablis. Vous pouvez déjà mettre une seconde bouteille au frais...
S’il brille de tous les feux de son or vert ce Petit Chablis dégage de généreuses fragrances de pollen. Souple dès l’attaque il livre une saveur linéaire et salivante. Sa petite amertume de fin de bouche renforce sa persistance.
Une parure d’or vif guide un parfum explosif de coucou des talus. Son volume de jus perlant offre une gourmandise large au fruit jaune mûr pour une finale sur le zest de pomelos.
La robe semble taillée dans un or liquide aux reflets gris. Le nez finement « huitré » glisse vers une bouche marine qui tient une saveur saline avec un plaisir sans fard. Un vin de plaisir pour les amis qui aiment partager le vin.
A l’or clinquant de la robe répondent les parfums de lys et de lilas qui forment une ronde florale envoutante. Dès la prise en bouche le jus est précis sur une saveur de nectarine. Même s’il saura grandir ce « Petit Chablis » est un monstre de gourmandise à croquer dès à présent.
L’or tendre accroche le regard comme la paraison, sa forme aromatique évoque les grains de sable chaud et les fleurs des buissons comme l’églantine. Le style gourmand du 2011 apporte ses saveurs de fruits jaunes avec toujours cette finale salivante. Prêt pour un plaisir immédiat ?
Derrière une large robe claire, on respire les cailloux blancs que le Petit Poucet aurait semés sur le chemin de Lignorelles... L’attaque est tendre par le fruit rond d’un citron confit. Et si sa finale courte rappelle que c’est un vin d’apéritif elle n’en finit pas moins fraîche et désaltérante. Tout ce que l’on attend d’un Petit Chablis !
Avec sa robe jaune aux reflets argentés ce vin tire l’œil de dégustateur. Les parfums s’emballent, mêlant agrumes et la délicatesse aubépine. L’entrée en bouche est douce et libère déjà une matière qui conserve la minéralité une fois la première gorgée avalée. Une bouteille qui fait la juste balance entre la fraicheur du terroir de Lignorelles et la chaleur du millésime.
Avec ses senteurs printanières uniques de Coucou (la fleur jeune des talus) et une minéralité qui ne se confond pas avec la vivacité, cette bouteille vous fera « fruissonner » de plaisir. Et fera le ravissement d’un fromage de chèvre frais relevé de fleur de sel.
